Si le chauffage au bois est de plus en plus sollicité par les particulier, c’est pour le plaisir de la flamme. Pourtant, ce n’est pas un élément purement esthétique : le chauffage au bois est de plus en plus demandé pour devenir le chauffage principal d’une habitation. Par conséquent, son rendement est un critère déterminant. Dans cet article, nous ne parlerons pas des cheminées à foyer ouvert, car le but n’est pas de chauffer, mais de créer une ambiance. Nous nous concentrerons donc sur les foyers fermés (poêles et inserts).
Bien dimensionner son équipement
La puissance de votre installation détermine son rendement. Ainsi, un appareil trop faible ne suffira pas à chauffer convenablement (et sera énergivore, ce qui est contraire à l’objectif premier de faire des économies) et un trop puissant fera grimper la température trop haute, nuisant au confort thermique et pollue davantage. Par conséquent, il faut pouvoir dimensionner son équipement.
Pour cela, il convient de déterminer la surface habitable pour adapter la puissance de votre appareil en conséquence. À noter que l’état de votre isolation (combles, toiture, ITE, ITI), la position de l’appareil et la position de votre chauffage sont autant d’éléments déterminants pour faire le bon choix. En règle général, on applique la règle du 1Kw = 10m², mais seul un expert saura vous donner la puissance nominale optimale pour profiter pleinement de la chaleur de la flamme, que votre choix se porte sur un insert, un poêle à bois ou à granulés.
Le combustible et la restitution de la chaleur
Bien entendu, on utilisera du bois sec pour alimenter le feu. On peut bien entendu utiliser des bûches, de la plaquette forestière et des briquettes, mais aussi des granulés si vous préférez le confort d’utilisation d’un poêle à granulés. Attention également à la nature du bois ! En effet, les bois durs comme le chêne, le hêtre ou l’érable permettent d’obtenir un meilleur rendement que les bois dits « tendres ». Dans tous les cas, éviter les résineux, plus à même d’encrasser votre conduit.
Aussi, il est nécessaire d’adapter la quantité de bois dans le foyer pour éviter l’encrassage de l’appareil et générer de la pollution. En effet, quand il y a trop de bûches, on a tendance à vouloir réduire la puissance de l’appareil pour faire durer le feu plus longtemps : c’est une erreur ! Au contraire, il vaut donc mieux diminuer la quantité de bois dans le foyer pour obtenir la puissance réelle de son chauffage.
Vous pouvez également utiliser des accessoires pour restituer progressivement la chaleur quand le feu est éteint. Ce n’est toutefois pas nécessaire pour la cheminée en pierre : celle-ci la restitue naturellement. Pour le poêle à bois ou le poêle à granulés, il est possible de l’équiper de pierre de chaleur pour bénéficier d’une chaleur douce qui perdurera quelques heures après la mort de la flamme.
L’entretien de votre appareil pour améliorer le rendement
Bien entendu, le chauffage au bois nécessite deux entretiens par an concernant les conduits pour éviter le bistrage et s’assurer de la conformité de votre installation. Aussi, pensez à nettoyer régulièrement votre équipement (foyer, tiroir à cendres, etc.) pour pouvoir tirer le meilleur parti de votre installation et préserver ses performances au fil des ans.